Le môle et la balise de La Pierre à l’œil sont construits en 1781 dans le cadre d’un programme d’amélioration de la navigation dans le secteur du port de Paimbœuf échafaudé à la fin du 18e siècle par l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées du département, Mathurin Groleau. Il s’agissait d’indiquer aux embarcations l’accès au chenal de navigation. La balise des Brillantes située à quelques centaines de mètres aurait été édifiée au même moment.
Le môle est édifié pour forcer les courants à désenvaser la partie ouest du port de Paimbœuf. La tour sert quant à elle d’amer pour les marins matérialisant ainsi l’entrée du port. Il s’agit d’une jetée, située à l’entrée d’un port et destinée à le protéger.
Le môle a disparu sous les sédiments et cet espace a, dans un premier temps, été remplacé par une prairie destinée à l’élevage comme en témoignent les cartes postales de la première moitié du 20e siècle, puis par un port à sec depuis 1995. La Tour de la Pierre-à-l’Œil existe toujours et est aujourd’hui accessible à pied.