L’existence du port Saint-Nicolas, localisé au sud-est du bourg, sur l’étier du Tertre est attestée au 11e siècle. L’activité de ce port médiéval fut principalement axée sur le commerce du sel. Séparé du fleuve par l’envasement, il va décliner puis disparaître au profit du port de la Côte. Édifié le long de l’étier « du port », le premier port de Cordemais fut le port médiéval de Saint Nicolas, du nom d’un prieuré fondé à cet endroit par les moines de Redon au 11e siècle. Il ne subsiste aujourd’hui aucune trace visible des structures portuaires du site de Saint-Nicolas (c’est un « port fossile »). Seule les ruines de ce qui semble avoir été la chapelle, et la toponymie (« le Port ») rappellent son existence passée.