Lors de la Première Guerre mondiale, la Société de Produits Chimiques créée par René Moritz produit sur le site un composant essentiel entrant dans la composition des explosifs. A près la guerre, l’usine est reprise par la Société Kuhlmann pour la production, notamment, de superphosphates. En 1938, elle se spécialise dans la production du plomb tétraéthyl (additif antidétonant utilisé dans les carburants). Cet établissement est synonyme d’emploi pour ce secteur du Pays de Retz : environ 700 ouvriers y travaillaient dans les années 1970. En 1996, la fin de la production de l’essence plombée provoque l’arrêt de la fabrication de plomb tétraéthyl. L’usine, devenue entre temps « Octel-France », ferme alors ses portes. Depuis, elle a été démantelée et le site dépollué.
Aujourd’hui, seul le bâtiment des anciens bureaux de la direction de l’usine est encore visible. Son architecture rappelle celle des sites industriels du Nord de la France. De nouvelles industries se sont établies sur le site comme, par exemple, « Aretzia » (spécialisée dans la dépollution de sites), créée en 1998 par trois anciens cadres d’Octel. Une autre entreprise « Cezus », filiale du groupe Areva, est leader sur le marché mondial des tubes en zirconium (tubes situés à l’intérieur des réacteurs nucléaires).