Localisé sur l’ancienne « route du sel », le port du Migron est probablement un port actif dès l’Antiquité. Une motte castrale y aurait été construite au Moyen Âge. Au 19e siècle, le port du Migron est utilisé pour l’embarquement du vin, du foin, des fèves et des pommes de terres produits en quantité dans les prairies alentours, ainsi que pour l’expédition des produits des carrières voisines. On y débarque également de la chaux. Malgré l’aménagement d’une cale de 36 m de long en 1856 et d’un chemin la reliant au village, l’envasement du bras du Migron, l’éloignement du chenal de la Loire, et la construction du canal maritime à la fin du 19e siècle, provoquent son déclin.